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Rémi Sany, apprenti ingénieur en dernière année à CESI Ecole d’Ingénieurs, est parti l’an dernier se former au sein du laboratoire de l’INRS EMT, partenaire de notre école, qui reçoit chaque année plusieurs élèves pour un stage recherche.

Présentation

Rémi Sany, apprenti ingénieur en dernière année à CESI Ecole d’Ingénieurs, est parti l’an dernier se former au sein du laboratoire de l’INRS EMT, partenaire de notre école, qui reçoit chaque année plusieurs élèves pour un stage recherche.

Il a travaillé avec les équipes du Professeur Andreas Ruediger, supervisé par le professeur Jiawei Zhang et a pu participer en tant que co-auteur à la rédaction d’un article publié dans une revue appartenant à l’American Institute of Physics, institution très réputée. Les équipes du Professeur Ruediger ont tout fait pour le retenir au Québec à l’issue de cette expérience très concluante, mais Rémi quoique tenté, est rentré pour finaliser son projet de fin d’études.

Le partenariat avec cet institut de recherche s’est déjà plusieurs fois conclu par des publications d’article auxquels nos élèves étaient associés.

Découvrez le témoignage de Rémi Sany :

Ce fut une expérience inoubliable, comme en témoigne mon rapport de stage. J’ai choisi un stage dans un laboratoire de recherche parce que c’était une opportunité de découvrir un nouvel environnement, autre que l’industrie dans lequel j’évolue tous les jours. Finalement, à la fin, je dis préférer un cadre de travail plus classique avec le respect d’un cahier des charges que le monde de la recherche où l’on passe son temps à chercher encore et toujours afin de repousser les limites.

De plus, outre la présentation très académique réalisée dans mon rapport, j’ai choisi de me focaliser sur les différences culturelles avec la France que j’ai remarquées. J’explique que les barrières hiérarchiques sont moins présentes, que l’environnement de travail est moins stressant et que les relations sont différentes. Je parle du désir des québécois à avoir un réel équilibre entre vie professionnelle et personnelle en expliquant leur rapport au travail et leurs horaires flexibles. J’énonce la légèreté des procédures à l’extrême opposé de la lourdeur protocolaire qu’on peut trouver en France. On peut lire mon amour pour la façon de vivre là-bas et de la mentalité des québécois à travers leur ouverture d’esprit et leur discipline.

J’aurais pu écrire tant d’autres lignes tellement cette mission m’a marquée. Elle m’a beaucoup apporté professionnellement parlant, puisque j’ai découvert un nouvel environnement de travail mais surtout humainement parce que j’ai découvert les québécois. J’entends souvent que le Québec est magnifique parce qu’il a de grands espaces et la nature est omniprésente. C’est vrai. Cependant je réponds, que ce n’est pas cela qui fait le vrai charme de cette province, ce sont les québécois eux-mêmes.

Je dois avouer que malgré moi, j’ai développé un amour pour ce pays.